Les heures passent avec tellement de lenteur que la rage de l'impatience vient sonner a ma porte. Je me sens prise d'une colère menaçante, il a plus de trois heures de retard et moi je suis là comme une sotte a l'attendre. Pourtant tout aurait pu bien se passer, j'ai mis les petites plats dans les grands, j'ai sorti la belle argenterie pour lui faire le plus beau des dîners en amoureux du monde.

Aujourd'hui cela fait déjà quatre ans que nous sommes fiancés, quatre ans que notre amour est unique et sublime. On partage, lui et moi cette amour pour la fessée, on partage le quotidien de notre vie autant pour les bonnes choses que pour les mauvaises. Et tout semblait aller si bien jusqu'à ce soir.

L'impatience et l'impulsivité sont les caractéristiques de mon caractère, je n'aime pas attendre et je n'aime pas préparer quelque chose pour rien et pourtant il ose me faire cela. Il a finit le boulot depuis cinq heures de l'après midi, il est huit heure et pas de nouvelle de lui. Mon cœur bat la chamade pendant que je fais les cent pas dans la cuisine, j'ouvre le four et remarque que le rôti est cuit ce qui me donne encore une raison de grommeler toute seul.

« Il va voir celui là, oser me faire une chose pareil et dire que je me suis mise sur mon 31 pff »

En effet, j'ai profité de l'occasion pour enfiler une fine robe dans les tons sombres et des escarpins qui me font atrocement mal à force de marcher dans tous les sens.

Je recommence mon interminable tour de chauffe, je rallume les bougies, je remets deux gouttes d'huiles essentielles dans le brumisateur et je m'assois bruyamment sur la chaise pestant encore contre lui. Il se fait attendre encore dix minutes puis il arrive enfin, j'entends la poignée de la porte se tourner alors je pousse un soupir.

• C'est pas trop tôt quand même...

Voilà l’accueil glaçant que je viens de lui donner, un reproche sans un bonsoir ou un je t'aime, j'accentue ma phrase par un regard noir à transpercer les murs de la pièce. Je le détaille de haut en bas et là je comprend immédiatement mon erreur. Il est habillé d'un joli costume blanc contrastant totalement avec ma tenue, il est coiffé d'une jolie façon et son parfum vient me caresser les narines alors que mes yeux se fixent sur le magnifique bouquet de rose rouge qu'il tient dans ses mains. Instinctivement je me relève et pousse un « ouaa » sincère avant de me diriger sur lui et de lui sauter dans les bras.

« Oh mon amour, tu ne m'as pas oublié alors..... comme je t'aime »

Il me répond un « moi aussi » d'une froideur folle qui me gèle sur place. Le voilà vexer et il semble même agacé par mes reproches et mes gamineries. Automatique je tente de lui expliquer ma situation, après tout je l'ai attendu trois heures quand même, je me suis mise sur mon 31, j'ai fait la cuisine pour lui et j'ai tout préparé et lui il n'arrivait pas alors que j'avais fait en sorte de faire de cette soirée, un doux moment plein de bonheur.

Il m'écoute avec plus ou moins d'attention de toutes façon je le sais, le sort en est déjà jeté. Il pose les fleurs avec délicatesse sur le table de la cuisine, il enlève tranquillement sa veste laissant apparaître une chemise de soie blanche qui lui donne un air d'ange, il semble ailleurs ou alors il réfléchit à comment me punir je ne sais pas vraiment. Je le regarde d'un drôle d'oeil détournant même la conversation vers dés « je t'aime » réel mais qui ne serve pas a grand chose. Mon homme cesse d'un seul coup tout mouvement et posa son regard océan sur moi, d'habitude ses yeux ressemble a une douce rivière mais cette fois il est comparable a un torrent en fusion. Il s'approche de moi dangereusement et là mon cœur se met a battre la chamade pendant que mon corps lui se crispe alors que mon envie de me donner à lui est imminente. Il commence alors à me gronder comme on dispute une gamine, il me reproche mon caractère, mon agressivité, mon manque de patience, mon impertinence et j'en passe...

-Mais ce n'est pas vrai mon amour, je t'aime je te jure que je savais pas sinon je n'aurais pas réagis de cette manière.

Il réponds à mes dires que si il voulait me faire une surprise il ne fallait pas que je sois au courant. Qu'il comptait m'emmener dans un restaurant pour l'occasion et qu'il avait tout prévu pour que je me rappelle toute ma vie de cette soirée. Il rajouta d'un ton calme mais tellement sévère, que de toute manière j'allais m'en souvenir.

Rapidement il saisit ma chevelure opulente, me tire sans trop de v i o l e n c e ou autre vers le canapé. Bien sur plus facile à dire qu'a faire vu que j'essaye immanquablement de résister en piétinant presque des pieds. Alors il me saisit pas la main et me tire avec un peu plus de f o r c e qui eut pour résultat de me faire suivre jusqu'à ce canapé. Il s’assoie ensuite et m'entraîne avec lui au travers de ses genoux. Je me sens aussi désolée que possible mais mon caractère me pousse à essayer de me relever ce qui me vaut une première claque sans artifice et donnée avec f o r c e.

Comme je ne suis pas bête je comprends toute seule qu'il vaut mieux que je me laisse faire et déjà je cesse de gigoter prenant le plus possible une position confortable. Me voilà étendue sur les genoux de mon homme, ma robe moulante me gêne un peu mais pas pour longtemps puisqu'il trouve le moyen de la retrousser avec mon aide jusqu'à mes hanches. Mon ressentit à ce moment là est étrange, je suis partagée entre l'envie de la fessée et l'envie de lui demander de ne pas le faire. D'un côté j'adore cela mais l'idée d'avoir des fesses douloureuses ne m'enchantent pas, disons que pour s'asseoir ensuite ce n'est pas dés plus pratique.

Alors je sens la main de mon homme qui se pose sur ma fesse droite et qui la caresse avec douceur et calme. Il palpe le tissu du dernière rempart à la nudité de mon postérieur puis il relève sa main, mes yeux se ferment comme pour une plus grand concentration et la première claque vient échauffer mon fessier.( je compte pas l'autre d'avant ^^) , puis une deuxième, une troisième.....je reçois une vingtaine de claques plus ou moins forte puis il saisit l'élastique de l'ultime protection et la descend. A ce moment là, l'air de la pièce frôle mes fesses un peu rosies ce qui me procurent une sensation de bien être étrange avant la reprise de la correction.

Je gigote un peu, je serre les dents, pour une fois il n'y va pas avec le dos de la cuillère et fait de sa main une chasseuse experte. Mon pauvre fessier rougit encore et les claques pleuvent comme un orage qui devient bruyant dû a mes « Aieuuuuu » et « arrête » qui teintent l'atmosphère.

Mon homme me réprimande et moi je lui dis que je suis désolée mais il semble peu convaincu par ses fausses excuses. Il cesse cependant la fessée et me demande de me relever, ce que je fais ne voulant pas m'attirer les foudres de celui que je l'aime. Il m'ordonne sèchement de me mettre a genoux sur le canapé les bras posés sur le dossier et les fesses bien cambrées. Je tente de lui faire un regard plaintif et désolé mais rien n'y fait il me somme de me dépêcher.

Vaincue par cette autorité débordante, je m'exécute affichant une mine de petite fille.

Je m'installe comme il me l'a demandé, dans ma tête, je m'en veux de l'avoir mis dans cette état mais d'un autre côté je me félicite puisque cela amène à ce genre de moment que j'adore puisque malgré ce semblant d'autorité et de nonchalance de ma part, nous sommes en parfait harmonie puisque nous nous connaissons sur le bout des doigts.

Mon homme quitte un instant les lieux, et je l'entends farfouiller dans un tiroir, il revient avec un chats à neuf queues comme je le dis si bien. Il me regarde d'ailleurs d'un œil sévère et fait rapidement le tour du canapé avant de se retrouver derrière moi.

Là il me sermonne encore un peu, me disant qu'il fallait que je me calme et que pour ce soir, cela allait me coûter cher et qu'il ne retiendrait pas ses coups. (faux car si il ne les retenait pas je ferais pas ce genre de jeu avec lui xD). Je serre quand même les dents en sentant les lanières de cuir caresser mon postérieur déjà bien puni. Puis je ne sens plus rien avant qu'un sifflement vienne m'interpeller, le premier coup vient d'atteindre son objectif et me fait sursauter. Une chaleur cuisante envahit mon fessier qui cri alerte alors que mon « moi » dit encore.

Mon homme pose une main sur mon dos ce qui annonce la fin de la punition, il me bloque fermement m'obligeant a rester en place avant de donner l'assaut final. Une avalanche de coups de martinet s'abat sur moi dans un bruit lourd paradé par mes plaintes et mes sanglots qui ne changent pourtant pas la donne. Il continue encore et stop brutalement le tout me laissant à mes pleurs. D'une voix sans équivoque il m'envoie au coin pendant un quart d'heure. C'est les mains sur la tête que je repense à toute cette histoire, je lui en veux, il m'a fait vraiment mal cette fois. Je décide de plus l'aimer voilà...j'entends du bruit derrière moi, et là je détourne les yeux avec discrétion, il prépare la table, il a coupé la viande etc.. et il a tout poser sur la table. Il pose ensuite un coussin sur la chaise qui m'est destinée et prononce un « viens mon amour » que je m'empresse d'accepter. Il m'embrasse comme si de rien n'était et me dit qu'il m'aime, il m'aide a remettre ma jolie robe mais je ne garde pas cette culotte qui m'occasionnerait bien des douleurs. Je m'assois et commence avec lui à fêter nos fiançailles... je le regarde avec des yeux amoureux et lui aussi. J'ai presque oublier cette fessée enfin je ne garde que le bonheur intense que l'on a vécu et lui me dit d'un air joueur a la fin du dessert.

-Tu vois j'avais dit que tu t'en souviendrais...

J'y crois pas il a fait exprès d'arriver en retard sachant très bien ce qu'il se passerait, je lui fais mon plus sourire et m'approche de lui avant de déposer un baiser fougueux sur ses lèvres d'ange.

Je l'aime.

CYlia

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